Les provisoires font leur cirque - Mounira Bouzid
En 2011, tous les pays du « Printemps arabe » sont envahis par l’idéologie des boukachtas du Golfe... Tous ? ... Non !
Un petit pays que nous connaissons bien, résiste encore et toujours, à l’Envahisseur et la vie n’est pas facile pour les garnisons adeptes du retour au Moyen-âge.
Ainsi en Tunisie, pays fort de sa société civile, cette idéologie venue d’un autre siècle, a du mal à s’imposer.
Cette société civile ne laissa pas un moment de répit à Cheikh Juda, Bouchleka (celui qui n’a qu’une chléka), Don Zouki della Kalsita (Président plus provisoire que jamais), La Sardine (Président du Cirque Ammar), Maherzia la Dame de ferraille, les Thénardiers Abbou à qui pensait Victor Hugo en écrivant les Misérables, La Badi qui ne pense qu’à son Body, Ali XXLarge qui n’a de large que sa mauvaise foi, Gassas le ciseau qui ne coupe rien pas même son existence inutile, Kahlaoui qui se Kahale (noircit) les yeux pour séduire le pouvoir, Jebali grand comme un Jbel(montagne) mais obéissant comme un Jmel (chameau), Ellouze l’Amande Amère reconverti à la chirurgie esthétique par amour de l’excision, Hechmi, le cul terreux, qui veut Présider la Tunisie à partir de son appartement de Londres tout en transférant la capitale à Kairouan, et toute la cour qui, prise de la Folie des grandeurs, se voyait Khalife à la place du Khalife.
Si les gaulois n’avaient peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête, nos Iznogoud n’ont peur que du Ghoul, l’ogre à deux têtes, qui risque de s’asseoir à leur place, sur le trône du Khalife.
Nous tenons à préciser que toute ressemblance avec des faits ou des personnes existants ou ayant existé, ne serait que fortuite etc etc….